coronavirus

Deuxième lettre

à toute la famille

au sujet du coronavirus

Dimanche du Bon Pasteur

Il est de science divine et certaine, que Dieu gouverne l’univers entier qu’Il a créé et qu’Il maintient en sa puissance infinie pour l’accomplissement de ses œuvres de gloire.

Dieu, non seulement soutient et gouverne le monde, mais Il est également de science certaine et divine qu’Il tire le bien du mal et fait tout concourir au salut des âmes. « Tout choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu ». (Rom 8, 28) En cela, Il utilise toutes les causes secondes. Rien n’échappe à Dieu.

Le petit virus qui circule sur la terre semble s’être échappé des frontières de la Chine, (peut-être des laboratoires biologiques de Chine) mais il ne s’est pas échappé des mains de Dieu. Dieu l’utilise pour le rayonnement de sa gloire en invitant les hommes à vivre avec plus de sagesse et à opérer un retour à une vie de prière et de charité.

Car Dieu voit du haut du Ciel les œuvres des hommes sur la terre. Il sait où sont les zones d’ombre et les plages de lumière en ce monde. Il a fixé lui-même les limites que le coronavirus ne doit pas franchir, et les hommes qu’il doit épargner. « Comme pour la mer lorsqu’elle sortit impétueuse du sein maternel, il lui dit : tu viendras jusqu’ici, non au-delà ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots. » (Job 38, 8-11)

Omniscient, Dieu ne connaît pas de surprise. L’élection de Poutine ou de Trump, comme celle de Macron ou de Justin Trudeau, n’est pas une surprise pour Dieu. Dieu a leur souffle de vie entre ses mains. Dieu voit tout, gouverne tout, et organise tout pour la gloire de la Sainte Église et le salut des âmes. Même le coronavirus sert à Sa gloire. Il n’est pas une surprise pour Dieu.

Je soutiens et réaffirme que cette pandémie est une grâce. C’est un appel adressé à l’humanité entière de la part de notre Dieu plein de tendresse et d’amour, afin que nous revenions à plus de sagesse et de prudence dans nos choix de vie.

Dieu gouverne, Dieu soutient, Dieu purifie le monde et attend de notre part un retour à Son amour. L’enseignement de l’Évangile n’est pas facultatif. Nous devons tous y conformer notre vie. Le sermon sur la montagne demeure toujours la charte des Chrétiens. Il reste même un idéal pour tous les hommes de bonne volonté.

Hommes d’Église, hommes politiques, gouvernants, pape, cardinaux et évêques, tous, du sommet de la pyramide aux plus humbles d’entre-nous, nous sommes appelés à faire un examen de conscience et à retrouver l’axe essentiel de la notre vie sur la terre. Nous devons tous nous convertir. Il est vain de courir et de s’agiter, si on en vient à perdre son âme.

Loin d’être un châtiment, ce virus est une grâce du Ciel, une miséricorde divine avant l’accomplissement de l’Apocalypse qui nous attend si nous ne changeons pas. L’humanité doit cesser de vivre dans la haine, la guerre et l’égoïsme, dans les vices qui font rougir nos enfants. « Car, en vérité je vous le dis, il y aura moins de rigueur, au jour du jugement, pour la terre de Sodome et Gomorrhe que... » (Mt 11, 24) pour notre génération incrédule et perverse.

Plaise à Dieu que nous devenions tous des hommes de grâce et de charité, des serviteurs de la vérité, « Cooperatores veritatis » (3 Jn 8) selon la devise et l’exemple de Benoît XVI.

Dans l’Esprit Saint,

Frère Étienne, moine